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1 octobre 2006

Deauville, day 3 et suivants…

Oui je sais il était temps de faire un petit recap du festival dont la quotidienne s’est arrêtée en plein vol. Je vais donc vous faire un petit résumé de cette 32ème édition.

Commençons par les coups de cœur de ce festival : Le Dahlia Noir, adaptation du bouquin culte de James Ellroy, avec Brian de Palma à la mise en scène, Vilmos Zsigmond à la photo et Dante Ferreti au décor, bref une équipe de choc pour un film magistral.

black_dahlia


La mise en scène de De Palma reste au service de l’histoire, présente mais sans excès, le décor du Hollywood des années 50 magnifiquement restitué et photographié. Le casting, Josh Hartnett (pour vous mesdemoiselles), Aaron Eckhart, Scarlett Johansson, malheureusement absente des planches deauvillaises et pourtant présente à Venise (snif…), est parfait dans ce triangle amoureux.


joshscarlett

L’adaptation est parfaitement rendue même si l’on a toujours du mal à retrouver l’atmosphère foisonnante d’Ellroy. La virtuosité de De Palma, toujours présente dans quelques plans séquences dont lui seul a le secret. L’on s’interroge quand même sur un plan séquence dont les interprétations divergent, selon certains le plan serait raté, mais je ne vous en dit pas plus, lorsque vous verrez le film, à vous de trouver ce plan et de vous faire votre propre opinion.


Dans les coups de cœur de ce festival, signalons, le petit bijou, Little Miss Sunshine, grand prix, oh combien mérité de ce 32ème festival et dans les salles actuellement.

little_affiche  Un conseil, voire un ordre : Courrez voir ce film !

C’est une perfection de comédie comme on en voit peu. Un casting absolument extraordinaire : Steve Carell, Greg Kinnear, Alan Arkin, Toni Collette,… L’histoire est simple : le portrait d’une famille américaine un peu déjantée : le père, qui tente de vendre sans énormément de succès (doux euphémisme…) une méthode de réussite en 9 points ; le fils, qui fait vœu de silence jusqu’au jour ou il pourra entrer dans une école de pilotage ; l’oncle homosexuel, professeur spécialiste de Proust, qui voit un de ses élèves, dont il est amoureux, partir avec son concurrent direct et le grand-père, cocaïnomane, bref une galerie de portraits absolument savoureuse.

cast_little

Au milieu de cela, la fille, un peu boulotte, décide de participer au concours de « Little Miss Sunshine ».

Toute la famille l’accompagne à ce show qui a lieu à plus de 1 000 km. S’en suivent aventures et rebondissements plus drôles les uns que les autres. Rire, émotion, rythme soutenu et jamais faiblissant, un vrai régal de fraîcheur, d’humanité, de vérité, bref un film qui fait plaisir et dont on sort avec la banane ! Que demander de plus finalement…


Côté bonnes surprises, Un Crime de Manuel Pradal séduit par sa représentation de New York, pas évidente au vu des réalisateurs émérites qui s’y sont déjà frottés. Et Emmanuelle Béart et Harvey Keitel sont parfaits.

un_crime_affun_crime

Keitel, dans son univers, sa ville, s’intègre parfaitement dans l’univers de Pradal, à moins que ce soit le contraire… Et Béart, en paumée, mais prête à tout, voire au pire, afin de pouvoir vivre son histoire d’amour, trouve ici un très beau rôle.


Dans un registre totalement différent, représentation glamour de New-York,  Le diable s’habille en Prada, s’en tire plutôt pas mal.

prada_affiche

L’interprétation de Meryl Streep y est pour beaucoup. En rédactrice en chef d’un grand magazine de mode, peau de vache intégrale, qui harcèle et terrorise ses assistantes, elle est plus vraie que nature.


prada_streep

Le film, sans être évidemment le chef d’œuvre du siècle, se laisse voir. On ne se lasse de toute façon pas du regard craquant de Anne Hathaway, qui incarne une assistante, prise au piège et peut-être au jeu de sa « douce » patronne…

anne_hathaway

C’est tout ce que je peux vous dire côté films, et c’est déjà pas mal, au vu de l’augmentation du nombre de films vus en comparaison du festival de Cannes. Faut-il y voir une meilleure organisation ou un manque de travail… C’est un mix des deux pour être tout à fait honnête.

Pour les curieux et les curieuses, l’ensemble des quotidiennes que nous avons réalisées pendant le festival pour SFR, l’Express et Studio est visible à l’adresse qui suit : http://www.lexpress.fr/mag/cinema/dossier/deauville/dossier.asp?ida=451345

Vos commentaires seront les bienvenus.

A très bientôt pour de nouvelles aventures festivalières. Le premier festival de Rome se profile à l’horizon. Stars à foison, ville éternelle, cuisine al dente, feront peut-être partie de la prochaine couverture de festival sur ce blog, même si les chances s’amenuisent de jour en jour en raison de la lenteur de certaines décisions, à maintenant 13 jours du début des festivités italiennes. Wait and see…Aspetti e veda en VO...


aff_roma

 

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