Ne le dis à personne enfin presque…
Ce soir pour inaugurer ma chronique bouquins, je vais vous parler tout simplement du dernier livre que j’ai lu. Vacances, soleil et lecture ayant été mon tiercé gagnant ces quinze derniers jours, j’ai pu un peu rattraper le léger retard accumulé pendant l’année, et ça fait du bien, je peux vous le dire…
Et le livre dont je vais vous parler, « Ne le dis à personne » d’Harlan Coben, je pense que dès que vous en aurez lu les premières pages, rien ne pourra vous empêcher de le lâcher.
Sans trop déflorer l’histoire, haletante, et le suspense, insoutenable, je ne vous resumerai que la quatrième de couverture : le personnage principal, David Beck, pédiatre, perd sa femme, assassinée par un serial killer. Il vit depuis dans le souvenir de cette relation fusionnelle, de la femme de sa vie rencontrée sur les bancs de l’école, sans avoir vraiment pu faire le deuil jusqu’au jour où il reçoit un étrange e-mail.
Harlan Coben réussit non seulement à nous tenir en haleine de la première à la dernière page avec les rebondissements qu’il faut, mais il dresse surtout un portrait sensible et réaliste de cet homme pris dans le tourbillon de ses souvenirs qui va se retrouver huit ans après replongé dans une histoire qu’il tentait d’oublier. Le style est incisif, précis, direct, cinématographique et nous touche en plein cœur.
Et lorsque le suspense prend fin, que l’on regrette d’avoir déjà fini, on se dit : ‘ça ferait un putain de bon film’ et bien vous savez quoi ? C’est le prochain film de Guillaume Canet qui sort le 18 Octobre… En espérant que la « francisation » du roman ne lui fasse pas perdre toute sa saveur. Restons confiants et attendons impatiemment le 18 Octobre.